Tout au long du magazine, Nature Bois Concept vous conseille pour toujours mieux vous guider dans vos choix. Aujourd’hui, nous vous amenons à la découverte du bois et plus particulièrement au débit d’un élément de bois comme une lame de terrasse par exemple et de ses conséquences sur cette dernière.
Comme nous vous l’évoquions dans notre article « Le cycle de vie du bois exotique, de la forêt à votre terrasse », le bois change plusieurs fois de forme avant de devenir une lame de terrasse. Le sciage de la grume (tronc de l’arbre abattu débarrassé de sa cime, de son écorce et de toutes ses branches) est une étape importante dans la fabrication de la lame de terrasse. En effet, ce premier sciage, appelé débit, va définir le produit fini.
Il existe un certain nombre de types de débits et autres transformations, tous ne sont pas utilisés à grande échelle, c’est pourquoi nous avons décidé de vous présenter uniquement les plus utilisés.
Le débit en plot est le débit le plus courant. Il consiste à scier en long. On obtient ensuite un ensemble de bois coupés, communément appelés des plots.
Le débit sur dosse, également appelé avivé, est le débit qui consiste à enlever les quatre côtés d’une grume et de débiter le reste de la même façon. Cette technique est régulièrement utilisée pour les résineux.
Cette technique est très utilisée car elle permet de créer des bois d’une très faible épaisseur. On retrouve ce type de bois dans l’ameublement et la décoration, où l’on peut avoir besoin de bois d’une très fine épaisseur afin d’habiller d’autres éléments (le mélaminé par exemple).
Nous retrouvons le bois fendu dans une utilisation davantage artisanale, plus particulièrement pour la création de tonneaux.
Le bois déchiqueté et broyé est utilisé dans la création de panneaux, de bois composite ou bien de granulés pour poêle et autres systèmes de chauffage.
La grume une fois débitée en plot est retravaillée plusieurs fois avant de donner une lame de terrasse. Quand vient le moment d’obtenir nos lames de terrasse, on s’aperçoit qu’elles viennent de plusieurs endroits différents de l’arbre. Voici les différents débits qu’il est possible d’obtenir pour une lame de terrasse :
On dit d’un bois qu’il est « débité sur quartier » lorsque toutes les traces de cernes sont sensiblement perpendiculaires aux faces (angle supérieur à 45°).
On dit d’un bois qu’il est « débité sur faux-quartier » lorsque les traces de cernes forment un angle inférieur à 45°, sur une partie de la largeur, sans qu’ils n’apparaissent 2 fois sur la face.
On dit d’un bois qu’il est « débité sur dosse » lorsqu’un même cerne rencontre 2 fois une même face de la planche de bois.
Suivant le sens de débit de la lame, sa stabilité va différer, ainsi que son esthétique. Voici les différences qu’il existe.
Une lame coupée sur dosse aura un aspect davantage ramagé (c’est l’aspect qu’on retrouve sur les feuilles de placage grâce à la technique du déroulage). Cet aspect est le plus recherché par les amateurs de bois, car il permet de laisser paraître le veinage du bois. La lame sur quartier, quant à elle, aura un aspect peigné.
Au cours des saisons, selon un temps plus ou moins humide, la déformation d’un bois débité sur dosse aura tendance à être davantage visible contrairement au débit sur quartier qui restera plus discret.
Dans un même colis vous avez une répartition homogène des lames. Il n’existe pas de tri pour obtenir uniquement des lames de dosse ou des lames de quartier. Par conséquent, si l’aménagement de votre terrasse vous le permet, préférez la pose de vos lames ayant les caractéristiques d’un débit sur dosse dans un endroit moins exposé aux variations climatiques (zones d’ombrage, sous un arbre, côté de la maison…). Cela permettra de préserver la durée de vie générale de votre terrasse.
Maintenant que vous en savez davantage, lancez-vous ! N’hésitez pas, découvrez les nombreuses essences que nous vous proposons et faites votre devis en ligne pour le bois de votre choix !
Petite astuce ! Pour reconnaître un bois en chêne, vous recherchez les lames en débit sur quartier et si vous visionnez de la maille (zone où le bois y est plus clair, formant une ou des marques plus ou moins grosses) : c’est typique du chêne ! Ce n’est pas un défaut !